mardi 14 septembre 2010

C'est la rentrée!

Presque 5 ans...  Pour un enfant c'est l'âge des premiers jours de classe.  Même si elle est adulte, c'est aussi la rentrée pour Betty.  De façon à gérer ses peurs et apprendre à marcher sans danger sur la rue, les cours de dressage ont commencé ce samedi 11 septembre.  Le vétérinaire à recommandé une école de dressage reconnue tant pour ses résultats que ses méthodes.  Parmi les critères de sélection de l'école, il y avait l'emploi de méthodes douces et du professionnalisme dans l'offre de services.  Ces deux critères principaux sont remplis. 

Le programme de cours est complet: le but des 8 premiers cours est que le chien obéisse rapidement et efficacement en laisse, et ce, par le jeu, les récompenses, la motivation et les caresses.  Les 8 cours suivants ciblent l'obéissance aux commandement avec et sans paroles.

Betty est une chienne très intelligente et aussitôt qu'elle aura géré ses peurs, elle sera en mesure de recevoir son diplôme de dressage avec tous les honneurs!

Toute pièce à son revers.

Betty est une superbe fille, intelligente, affectueuse, taquine ou en d'autres mots le chien parfait.  Ou presque.  Voilà le hic... Lors de son adoption, une très grande timidité avait été remarquée mais quoi de plus normal.  Par la suite ses grandes peurs sont devenues évidentes. 

À la base il y a le fait que le labernois, qui est issu du bouvier bernois, est un chien émotif et légèrement soucieux.  De plus, Betty a grandi jusqu'alors à la campagne.   C'est donc normal que les bruits de la ville la rende nerveuse.  Au cours des deux derniers mois elle a fait beaucoup de progrès et se promène maintenant sans trop de nervosité sur des rues passantes.  Là où il reste beaucoup de craintes c'est pour le mobilier urbain.  Pour Betty une moto stationnée, un abrisbus, des sacs d'ordures ou beaucoup d'autres choses de même natures sont très effrayants. 

Cela peut être expliqué par un incident de l'automne dernier. En effet, les anciens parents de Betty nous ont remis son dossier médical dans lequel il est mentionné que Betty à eu des blessures aux genoux pour lesquelles elle reçue des médicaments.  Et cela coïncide avec le retour d'une période de garderie en milieu familial.  Y a-t-il eu un accident non dévoilé?  Dieu seul le sait et le Diable s'en doute.  Son nouveau vétérinaire confirma le diagnostique en précisant qu'il s'agissait de déchirures bilatérales des ligaments croisés.  Tous les éléments mis en contexte, on peut deviner on peut brosser un tableau où, lors de son passage en garderie, quelque chose aurait surgit d'une porte cochère ou d'un coin et aurait violemment frappé Betty.

La marche à suivre est simple: Pour le restant de ses jours, Betty devra prendre des anti-inflamatoires non stéroïdiens (1/2 comprimé de Deramaxx 100mg par jour) et de la Glucosamine / Chondroitin (3 comprimés de Novo-Flex 900mg par jour).  De plus, Betty devra éviter les excès de poids par une nourriture complète mais légère.   Les sauts et mouvements brusques lui sont aussi interdits.  C'est pourquoi il est important de faire disparaître ses peurs en l'accompagnant à des cours de dressage.

jeudi 9 septembre 2010

Des présentations en bonne et due forme...

Mais qui donc est Betty?


Née le 13 septembre 2005, Betty est une labernois tricolore.  Elle a quitté l'élevage qui l'a vu naître en novembre 2005 et reçu ses premiers vaccins le 22 du même mois.   Ses possibilités de maternités se sont terminées le 28 février 2006 lorsque qu'elle subie la grande opération.



Elle grandit d'abord en hauteur... puis ensuite en largeur.  Comme plusieurs ados, elle eu cet âge ingrat où elle n'est plus le joli chiot et pas encore la majestueuse chienne.



Et majestueuse n'est pas une exagération!  Tout chez elle attire les regards.  Tant sa taille de 62 cms à l'épaule que son poids de 32.8 kilos la rendent imposante.  Sa robe est principalement noire avec un poitrail blanc et une liste blanche sur le museau ainsi qu'entre les yeux.  Le brun se fait discret en marbrant le bas de ses pattes et ses joues.   Elle est tout simplement superbe!   Quand mon conjoint et moi la promenons sur la rue, plusieurs gens de tout âge et de toutes conditions nous disent combien ils la trouvent belle!

De Bottine à Betty!

Ayant décidé d'adopter Bottine, nommée ainsi pour ses pattes noires aux pieds blancs, nous nous sommes demandé quel nom plus urbain elle aimerait. Une nouvelle vie dans une nouvelle famille commence pour elle; nous avons pensé qu'un nouveau nom s'imposait.


Nous avons donc essayé de trouver d'autres noms ayant une sonorité comparable.  Bottine était couché près de nous et avons d'abord essayé des noms qui se terminait en -tine.  En observant ses réactions nous voulions voir auquel la réaction serait la meilleur.  Il  y eu Martine... Marine... et d'autres mais sans résultats.   Mon conjoint eu l'idée que la syllabe tonique était peut-être Bo-.  Pas facile à trouver!

C'est presqu'en même temps que nous nous sommes regardés et dit d'une seule voix :  Betty!  Celle qui s'appelait Bottine s'est tournée vers nous, dressé ses oreilles puis s'est levée pour se rapprocher.

Le nom de Betty était dorénavant le nom de notre grosse boule de poil!

L'adoption

Au mois de mai, la collègue de mon conjoint l'informe que le chien de sa soeur était toujours disponible pour être adopté.  Nous, mon conjoint et moi, avons décidé d'aller rencontrer celle qui se nommait alors Bottine.

C'était samedi le 15 mai,  nous nous sommes rendu à la campagne la rencontrer.  Bottine, son nom dans sa famille précédente, était bien timide et difficile à approcher.  Tellement que je me demandais si elle serait jamais heureuse avec ses nouveaux papas.   Mon conjoint et moi ayant discuté de long en large sur la suite des choses, nous avons décidé de retourner voir Bottine le lendemain.

C'est donc en un beau dimanche ensoleillé que nous sommes retourné et, déjà, la timidité de Bottine commencait à s'estomper.   Ses parents précédents et nous avons décidé de lui offrir des vacances chez moi pour voir comment Bottine aimerais son nouveau milieu de vie.

À peine arrivés à la maison, mon conjoint et moi savions que nous ne pourrions jamais la laisser repartir.  C'est en regardant ce mini panda découvrir le jardin et revenir se coucher près de nous que nous avons confirmé notre volonté de l'adopter.

Période de deuil

Suite au décès de Coco, j'ai pleuré, j'ai eu mal... Heureusement que mon conjoint, ma famille et mes amis m'ont apporté leur support dans mon deuil.  Dès son décès, je savais que je devais vivre ma peine mais arriverait un moment où je serais capable d'acceuillir un nouveau compagnon à quatre pattes.  Mais pas avant un bon bout de temps.

À la même période, une collègue de travail de mon conjoint lui avait fait part que sa soeur n'étais plus en mesure de garder son chien et qu'elle devait l'offrir en adoption. Je n'était pas prêt et adopter un nouveau chien n'aurait été juste pour personne.  Mon conjoint et moi avons alors décidé d'attendre une prochaine opportunité.

Comment tout cela a commencé...


Tout a commencé en début d'année.  À cette date, il y avait Coco.  Je l'appelais aussi ma choucroute adorée... Elle était un croisé berger allemand et golden retreiver avec une robe superbe, gentille, adorable en tout points. Née en 1995, je l'ai adoptée en 2002.  Nous avons partagé tellement de moments importants!  Mais presque rendue à 15 ans, la santé n'y étais plus.  Au mois de février 2010, un cancer des ganglions fut diagnostiqué et sa mort s'en suivi sous peu.  Pour éviter qu'elle souffre, l'euthanasie fut décidée à l'arrivée de douleurs intenses.  La peine de son départ est encore vive chez moi.